Histoire et patrimoine

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patrimoine local

Patrimoine architectural et artisanal
Au gré des promenades dans les différents hameaux
de la Combe de Lancey, on peut découvrir un riche patrimoine :
> Son château du XIIIème siècle, bien visible depuis
la vallée et le chemin communal, aujourd’hui
transformé en appartements
> Son musée rural abrité dans les anciennes dépendances
du château
> Sa belle église de style Berruyer, datant de 1888
> Ses croix et notamment le Christ en croix du Mas Lary
> Ses nombreux bâtis anciens témoins de l’activité passée : fours à pain, moulin à huile, scierie….
> Musée rural d’arts et de traditions
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> Découvrez les autres musées du Grésivaudan
> L'église de La Combe de Lancey

Le château de La Combe de Lancey
Posté comme avant-garde de la commune, le château domine la vallée du Grésivaudan.
Cet énorme bâtiment aux soubassements en ogives, dresse fièrement ses deux tourelles crénelées.
Loin de son aspect actuel, plutôt résidentiel, le château
a sans doute connu beaucoup de modifications
au travers des siècles. De rendez-vous de chasse
de la famille Alleman d’Uriage, le château allait passer
de la famille Francon à la famille de La Tour du Pin Montauban.
La révolution passée, industriels et bourgeois locaux rachètent les châteaux pillés et laissés à l’abandon.
L’un d’eux Gaspard-Marie du Boÿs achète celui
de la Combe de Lancey en 1807.

La famille du Boÿs
L’acquéreur du château, Gaspard-Marie du Boÿs,
est Conseiller au Parlement de Grenoble, Président
de la Cour Royale, Chevalier de la Légion d’Honneur.
Son fils, Albert du Boÿs, sera Conseiller auditeur
à la Cour Royale de Grenoble, écrivain, Chevalier
de l’Ordre de Saint Grégoire le Grand.
Deux de ses six petits enfants se feront connaître.
Paul du Boÿs, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Chevalier de la Légion d’Honneur, mort en 1924.
La famille eut aussi une femme de lettres, Netty du Boÿs, née en 1837 et décédée en 1890 dont il est encore possible de trouver quelques ouvrages.
La vie intellectuelle du château allait se trouver renforcée dans ses sujets spirituels et politiques par les visites estivales répétées d’un personnage illustre, Monseigneur Dupanloup.

Monseigneur Dupanloup
Ce natif de Saint Félix (Haute Savoie) allait connaître un destin remarquable pour un enfant naturel. Profitant de protections supposées, Félix Antoine Philibert Dupanloup allait embrasser très vite la carrière ecclésiastique. Né en 1802, il est nommé prêtre en 1825 et s’occupe de l’éducation religieuse des Ducs d’Orléans. Il fait partie de la commission extra- parlementaire présidée par Thiers à l’origine de la loi Falloux. Il est nommé évêque d’Orléans en 1849 et entre à l’Académie Française en 1854. Il est élu député du Loiret en 1871 puis sénateur en 1875. Depuis 1846, Monseigneur Dupanloup venait en résidence d’été au château de La Combe de Lancey avant de s’y éteindre le 11 octobre 1878. Il est enterré dans la cathédrale Sainte Croix d’Orléans où il a son mausolée.

Berceau de la "Houille Blanche"
La Combe de Lancey, grâce à ses lacs d’altitude et ses torrents,
fut le berceau d'une grande aventure technologique du XIXème :
la naissance de l’hydroélectricité dite "houille blanche".
La formule de "houille blanche" fut popularisée par l’ingénieur
Aristide Bergès pour caractériser la puissance hydraulique
sous toutes ses formes.
De grands travaux de canalisation furent menés par Aristide
Bergès dès 1869, date à laquelle il implante son entreprise
à Lancey.
Cette nouvelle énergie jouera un rôle déterminant dans le
développement industriel de la Vallée du Grésivaudan,
en particulier de l’industrie papetière.

Le Musée rural d’arts et traditions populaires
"La Combà, Autrafé"
Installé dans les dépendances du château, le Musée retrace plus
de 2 siècles de vie paysanne et artisanale à la Combe de Lancey.
Une riche collection d’objets et outils atteste du mode de vie de ses habitants et des savoir-faire d’autrefois, mais aussi de nombreuses
photos et lettres comme témoignages humains des traditions
rurales en Belledonne..
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